mercredi 3 juin 2015

que la lumière soit !

Dans la Nature, la Lumière émise par le Soleil permet non seulement aux plantes de croître par le biais de la Photosynthèse mais aussi de déclencher une fructification ou une floraison grâce au temps d’éclairage, la Photopériode. Privé de lumière, les plantes déclineraient rapidement (jaunissement) et mourraient.

ÉCLAIRAGE

La photosynthèse

C’est un processus biochimique essentiel à la plante qui lui permet d’évoluer. Combinée à un apport d’eau et d’éléments nutritifs, l’activité lumineuse va permettre aux végétaux d’assimiler le dioxyde de carbone (CO² = carburant de la photosynthèse) et de dégager de l’oxygène. Ainsi, plus l’intensité lumineuse est importante, plus la croissance de la plante est vivace et la floraison abondante.

La photopériode

La Photopériode se résume au cycle de lumière et d’obscurité. Au Printemps, les temps de jour s’allongent, ce qui engendre la croissance des plantes. En Eté (à partir du 21 Juin), les temps de lumière se raccourcissent , les plantes amorcent alors leur cycle de floraison. En intérieur, la photopériode d’une plante en croissance se concrétise par une alternance de 18 heures d’éclairage et 6 heures d’obscurité ; celle de floraison se réduit à 12 heures de jour et 12 heures de nuit ininterrompus. Il est essentiel de respecter ces photopériodes afin d’éviter tout stress inutile aux plantes accompagné d’un risque de relancer celle-ci en croissance. Ce « flashage » pourrait amoindrir leur vivacité ou leur production florale. Ce sont les cycles de lumière et d’obscurité. L’utilisation d’un timer est indispensable pour gérer ces alternances automatiquement. Seule la clarté de la lune ou la lumière d’une lampe verte permettent d’observer vos plantes sans les perturber dans leur sommeil.
Seule la clarté de la lune en extérieur ou la lumière d’une lampe verte en intérieur ne viendront pas perturber les périodes de nuit chez la plante.
En intérieur, la couleur dégagée par la source lumineuse et exprimée en degré Kelvin (K) aura une influence sur les plantes cultivées.

La couleur

Dégagée par la source lumineuse, exprimée en degrés Kelvin (K), la couleur a une influence sur les plantes cultivées en placard. Ainsi, pour la croissance, il est préférable d’employer des couleurs froides à dominance bleu-blanc (ampoules MH, CFL ou néons supérieurs à 3000°K) et des couleurs chaudes à dominance rouge-orange (ampoules HPS, CFL ou néons inférieurs à 3000°K) pour la floraison. L’unité P.A.R. (ou photosynthetic Activ Radiation) mesure l’efficacité active d’une source lumineuse sur la photosyn- thèse de la plante. Dans les faits, plus l’unité P.A.R. est proche de 100 % (comme le proposent les néons 55w, les néons T5 et les ampoules CFL ou à économie d’énergie), plus la lumière dégagée par la lampe est utile à la photo- synthèse de la plante et par conséquent, plus cette dernière sera vivace et productive.

L’intensité lumineuse

Exprimée en lumens (lm), l’intensité lumineuse dégagée par une lampe va déterminer la superficie optimale éclairée et la production d’une plante. En fait, plus une source lumineuse est importante, plus la surface au sol éclairée est grande et plus la plante sera productive. Dans ce domaine, les lampes à vapeur de sodium à haute pression (HPS) sont les plus performantes. Cependant, une certaine distance de sécurité entre la source lumineuse et le sommet des plantes est à respecter afin d’éviter tout risque de brûlure des feuilles. Il existe sur le marché des réflecteurs vitrés (Cool Tube, Xtra Cool...) à raccorder directement à un extracteur, permettant une diminution considérable de la chaleur émise par l’ampoule (- 4 à 5°C), une division des distances de sécurité par deux, et donc une optimisation de la lumière. Afin d’obtenir une production florale homogène et une meil- leure répartition de la chaleur, il est préférable d’utiliser les mêmes intensités lumineuses sur l’ensemble de l’espace de culture. Exemple : pour couvrir un espace de 120 x 160 cm, il est conseillé d’utiliser deux HPS 250W plutôt qu’une de 600W.
Type de lampeIntensité (lm)Superficie optimale éclairéeDistance de sécurité
Néons 2 x 55W ou T5 48Wenviron 10 000100 x 50 cmde 5 à 10 cm
Néons 4 x 55W ou T5 96Wenviron 20 000100 x 100 cmde 5 à 10 cm
CFL 125W9 37550 x 50 cmde 5 à 10 cm
CFL 150W1125060 x 60 cmde 5 à 10 cm
CFL 200W1500070 x 70 cmde 5 à 10 cm
CFL 250W18 750100 x 50 cmde 10 à 15 cm
MH / HPS 150W15 000 - 17 00050 x 50 cmde 15 à 20 cm
MH / HPS 250W24 000 - 33 00060 x 60 cmde 20 à 30 cm
MH / HPS 400W32 000 - 58 00090 x 90 cmde 30 à 40 cm
MH / HPS 600W88 000 - 105 000120 x 120 cmde 50 à 60 cm
MH / HPS 1000W110 000 - 158 000140 x 140 cm100 cm

Sur le marché , il existe des réflecteurs vitrés ( comme les Cool Tube ou les Xtracool) valables pour enfermer les ampoules MH ou HPS ), à raccorder directement à un extracteur , très performants dans la mesure où ces derniers permettent un gain important de chaleur (perte de 4 à 5°C en moyenne) dans l’espace de culture , de diviser les distances de sécurité par deux (chaleur aspirée à son origine) et ainsi d’éclairer plus en profondeur la canopée (la masse végétale) .
Afin d’obtenir une production florale homogène et une meilleure répartition de la chaleur, il est préférable d’utiliser les même intensités  lumineuses et bien reparties  sur l’ensemble de l’espace de culture. Exemple : pour couvrir un espace de 120X60cm, il est conseillé de répartir deux HPS 250W plutôt qu’une HPS 600W…

Besoins en lumens des plantes boutures :
375 lm . 4000 lux
croissance ; 2500 lm . 27000 lux
floraison : 10 000lm . 107500 lux
Rappel :
photopériode en croissance :
18h de lumière
6h d’obscurité photopériode en floraison :
12h de lumière 12h d’obscurité

BALLASTS MAGNÉTIQUES

ballast-magnetique
Ils servent à transformer le courant des circuits électriques. Les ballasts doivent impérativement correspondre aux ampoules utilisées (MH, HPS, néons...). La façon la plus efficace d’utiliser un ballast de lampes HID est de le mettre en boucle. Il y a une moindre résistance à l’électricité quand les ballasts sont montés en série sur un circuit. Moins d’électricité est perdue lors de la transmission. Les ballasts montés en série sont alimentés par plus de courant, la prise de terre doit donc être puissante. Orienter un ventilateur en direction du ballast le refroidit et le rend plus efficace. Les branchements doivent être effectués par des professionnels.

RÉFLECTEURS MH - HPS

Optimisent votre éclairage et limitent les pertes. Indispensables à la réverbération de la lumière, ils permettent de cibler les lumens sur les plan- tes. La forme du réflecteur détermine la répartition de la lumière ainsi que la chaleur dégagée. Les réflecteurs fermés concentrent mieux le flux lumineux. Les matériaux généralement utilisés sont l’aluminium brillant ou martelé.
L’avantage de l’aluminium martelé est de disperser le flux lumineux dans des dizaines de directions, ce qui évite les points de chauffe.
Ils sont tous équipés de douilles E40, pour toutes lampes MH, HPS, hybrides et CFL de 125 à 300W. Pensez à acheter les câbles utiles aux branchements douille-ballast / ballast-secteur.
Intensité =
nombre de lumens émis à la source
carré de la distance.
La distance entre lampes et plantes est très importante et ne doit pas être approximative, car chaque cen- timètre compte.
Plusieurs facteurs interviennent dans l’évaluation de cette distance : sur- face et forme du réflecteur, aération, intensité de l’ampoule...
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ETAPE 1:

calcul de la taille de la chambre de culture.
Donc, la première chose que vous devez faire est de la mesurer avec précision: calculer le volume total de la serre en mètres cubes. Vous aurez besoin de la longueur, la largeur et la hauteur de la salle de culture.
Utilisez la formule simple:
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Longueur (m) x Largeur (m) x Hauteur (m) = Volume de l’effet de serre (m3) A x B x H = V(m3) Par exemple, votre serre a les dimensions suivantes: longueur (A) – 3,65 m, largeur (B) – 2,4 m, hauteur (H) – 2,5 m (Fig. 1).
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Par ailleurs, une pièce bien isolée peut se prêter au contrôle de l’environnement plus facilement

ETAPE 2: choix du matériel d’éclairage

Une fois que vous connaissez la taille de la pièce, calculez la meilleure façon pour l’éclairer. Votre mission est de fournir à vos plantes toute la lumière dont elles ont besoin pour grandir et s’épanouir, tout en maintenant un environnement optimal pour le métabolisme des plantes dans votre jardin d’intérieur.
REMARQUE! Attention aux distances de sécurité des lampes horticoles. Cela signifie que si vous avez une faible hauteur sous plafond, vous devrez envisager d’utiliser les lumières de plus faible puissance. La salle doit par exemple avoir une hauteur de 2 m sous plafond afin que nous puissions utiliser les lampes 600 W.
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La distance recommandée entre la lumière et la canopée que la plupart des cultivateurs utilisent sont : Les puissances de lumière les plus couramment utilisées pour la cul- ture intérieure sont de 1000 W, 600 W, 400 W et 250W. Chaque lumière a un espace défini. REMARQUE! Gardez à l’esprit que les informations ci-dessus sont pour lampes mon- tées horizontalement dans des conditions normales de réflecteurs ouverts ou fermés. Si vous utilisez des réflecteurs paraboliques avec des lampes montées verticalement ou des réflecteurs «aircooled» vous pouvez vous permettre de rapprocher la lumière des plantes grace aux réflecteurs ventilés, vitrés type Xtracool, Monster Warrior, Cooltube... 
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Ainsi l’espace disponible au sol dans la salle est à 3,65 mx 2,4 m. Vous pouvez essayer de serrer les lumières autant que possible dans cette salle, mais tout en gardant un esprit pratique si vous voulez une salle facile et confortable vous aurez besoin d’un accès adéquat autour de vos plantes pour rendre la maintenance et les inspections faciles. Environ 0,66 m autour de vos plantes est une bonne zone de travail.
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Fig. 2. La Distance minimale entre les plantes ne doit pas être inférieure à 0,66 m. Les cultivateurs expérimentés peuvent choisir beaucoup plus d’espace que cela. Dans notre exemple, nous utilisons 2 x 600 W éclairage (fig. 3).
Fig. 3. Cultivez une salle avec des lampes W 2x600. Exemple de salle de 2,4 x 3, 65 m équipée avec deux lampes de 600W.
Si vous voulez vous rendre la vie difficile, vous pouvez installer un maximum de 6 lumières de 600W (fig. 4).
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Fig. 4. Salle avec des lampes 6x600W. Exemple de salle de 2,4 x 3, 65 m, équipée avec deux lampes de 600W.
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RÉPARTITION DE LA LUMIÈRE

La forme du réflecteur et son revêtement déterminent la répartition de la lumière, ainsi que la présence de points chauds indésirables. Réflecteurs vitrés, Light rails et Spreaders servent à éviter ces points de chauffe nocifs pour les feuilles.
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AMPOULES CFL

Les ampoules à économie d’énergie représentent une avancée considérable dans l’éclairage horticole. Contrairement aux MH et HPS, le spectre produit correspond à 100% à celui de la photosynthèse. Les ampoules ne chauffent presque pas, la totalité de l’électricité utilisée est transformée en lumière, pas en chaleur. Elles sont idéales pour un micro-jardin, en complément de la lumière du jour ou d’une lampe traditionnelle HPS ou MH. Ces ampoules ne nécessitent pas de ballast.

NÉONS, FLUOCOMPACTS

Ces néons de petite taille concentrent la lumière jusqu’à 220W. Ils sont idéaux pour le bouturage et les plantes ayant besoin de faibles quantités de lumière durant la journée. Économiques, ils permettent de cultiver dans de petits espaces à faible distance de la plante grâce à leur faible émission de chaleur.

BALLASTS ÉLECTRONIQUES

La technologie et la qualité de ces produits ont considérablement évolué au cours des dix dernières années. Ils régulent volts et watts de manière électronique avec une consommation électrique réduite. Silencieux, ils ne créent pas de résistance, donc quasiment pas de chaleur. Ils peuvent s’utiliser avec tous fluocompacts ou T5, quelle que soit la puissance du néon. Sans parler de leur efficacité élevée qui fait des ballasts la solution la plus économique pour commander les sources les plus performantes : les lampes fluorescentes.

T5 SUPERPLANT

Conciliez super-production et esthétisme avec les T5 SUPERPLANT !
Le système d’éclairage T5 s’est révélé comme une véritable découverte, pour la culture des plantes comme pour les aquariums. Il est le plus efficace des éclairages horticoles à faible puissance calorifique et à haute intensité.
Les tubes fluorescents existent désormais pour toutes les phases de croissance des plantes ainsi que pour les poissons et les reptiles.

Fonctionnement

Le T5 est un tube fluorescent à flux élevé particulier. Il est bien plus lumineux que les fluorescents basiques et diffuse un équili- bre de couleurs adaptées à la croissance des plantes et aux soins des poissons. Les tubes fluorescents sont toujours dé- finis comme des sources lumineuses « plus froides » que les systèmes DHI. Le T5 comprend un réflecteur spécialement conçu pour une diffusion grand angle et permet ainsi de couvrir une plus large zone de culture que les luminaires fluorescents classiques.
Les T5 produisent davantage de lumière que les tubes basiques et dégagent une certaine quantité de chaleur. Ils sont cepen- dant incontestablement plus froids que les DHI et peuvent être placés bien plus près des plantes ou de l’aquarium - un énorme avantage en terme de production effective d’éclairage - Plus près = plus lumineux. Les lois en carré inverse prouvent que la lumière projetée sur une surface est inversement proportion- nelle au carré de la distance qui la sépare de la source. Cela signifie que plus vos lampes sont proches de vos plantes, mieux elles se portent. La distance est divisée par deux et l’éclairage est multiplié par quatre. Techniquement parlant, la loi en carré inverse s’applique uniquement aux sources ponctuelles de lumière. Les lampes fluorescentes étant de longs tubes minces, on peut davantage les considérer comme des sources linéaires, qui se comportent de façon légèrement différente. Le fait est que les lampes fluorescentes – y compris les puissants tubes T5 – peuvent être placés tout près des plantes. La puissance brute du T5 est considérée comme apte à dépasser la pénétration des lampes DHI. Les tubes T5 sont montés à l’intérieur de réflecteurs peu profonds incluant les ballasts, pour un gain de place considérable. Vous pouvez désormais cultiver des plantes avec une hauteur limitée.

Utilisation

L’utilisation du système T5 durant la propagation de vos plantes leur permet une croissance harmonieuse et un étoffement avec des entre-noeuds courts et des tiges épaisses. Contrairement aux autres systèmes fluorescents, il peut être utilisé tout au long du cycle de vie de vos cultures pour produire des plantes adultes de grande qualité, en croissance comme en floraison. Deux types de tubes sont disponibles : Les tubes T5 croissance (6500 kelvins), fournis de série, produisent la lumière blanche et vive nécessaire à une croissance luxuriante. Cette lumière est parfaite pour la culture des jeunes plantes et des plantes en général. Ces tubes sont vivement recommandés pour tous les types de plantes et offrent l’avantage de mettre en valeur les plantes les plus spectaculaires comme les orchidées en soulig- nant le vert éclatant de leur feuillage et leurs fleurs très colorées. Les tubes T5 floraison (2700 kelvins), vendus séparément, sont conçus pour fournir le spectre exact de couleur nécessaire aux plantes pour produire des fruits et des fleurs en abondance.

ÉCLAIRAGE LED

- Une consommation d’énergie réduite au tiers, sans l’utilisation du matériel auxilliaire lié aux ampoules MH/HPS (ventilateur, réflecteur, climatiseur...) - Les LED fournissent les longueurs d’ondes idéales pour vos plantes, contrairement aux MH/HPS qui fournissent une lumière superflue aux plantes. Elles peuvent subvenir aux besoins des plantes durant tous les stades de croissance et floraison. - Durée de vie 10 fois supérieure aux ampoules MH/HPS - Elles ne chauffent pas et sont très résistantes aux chocs et variations de température. - Respectueuses de l’environnement, elles ne contiennent pas les substances nocives des MH et HPS, comme le mercure.

PROGRAMMATEURS TIMERS

L’utilisation d’un timer est indispensable dans la chambre de culture, automatisant les alternances de photopériodes. Rappel - en croissance : 18 heures d’éclairage / 6 heures d’obscurité. - en floraison : 12 heures d’éclairage, 12 heures d’obscurité. Il est essentiel de respecter ces photopériodes afin d’éviter de stresser les plantes, ou les relancer en croissance.

quelle substrat choisir?

le substrat


Par définition, le substrat est le milieu où les racines se développent et se protègent de la lumière, qu’elles ne supportent pas : elles sont photosensibles. Ainsi, il existe plusieurs substrats de culture que l’on peut classer dans deux catégories bien distinctes : la terre et l’hydroponie.
D’autre part, la culture dite moderne basée sur l’hydroponie (ou littéralement du grec : travail de l’eau) concerne les plantes évoluant dans un substrat inerte et stérile tel que les billes d’argile, la laine de roche, la fibre de coco, la sphaigne, la vermiculite, la pouzzolane... Ces différents substrats ne contiennent pas d’éléments nutritifs et obligent à des apports d’engrais constants et évolutifs par le biais de l’eau. Seuls des engrais bio-minéraux sont à prescrire les conditions climatiques au sein de son espace de culture et la capacité des plantes à assimiler les apports en fonction du stade de croissance ou de floraison, afin de programmer ses marées et leur temps à l’aide d’un programmateur manuel, digital ou cyclique. Concrètement, plus les plantes évoluent, plus leurs besoins en eau et engrais sont importants. Cependant, des marées trop abondantes ou trop rapprochées pourraient entrainer

La terreterre

Terre Fibre de coco Bille d’argile dans les systèmes hydroponiques dans la mesure ou ils sont une raréfaction de l’oxygène autour des racines et un risque La culture dite traditionnelle se rapporte à la terre qui ne nécessite pas ou peu d’apports d’engrais, selon son engraissement. Les engrais utilisés en terre, sous forme de poudre ou liquide peuvent être d’origine biologique ou bio-minérale. En effet, dans le cadre d’une culture en extérieure en pleine terre, les apports d’engrais ne sont pas obligatoires car les plantes peuvent déployer leurs racines sans limite pour combler leurs besoins nutritifs essentiels à leur croissance et leur floraison/fructification. En revanche, dans le cadre d’une culture en terre en intérieur, les plantes sont cloisonnées dans des pots et par conséquent doivent faire l’objet d’un suivi attentionné au niveau des apports nutritifs. Déjà stabilisées à un pH entre 6,0 et 6,4, les terres “prêtes à l’emploi” proposées en jardinerie professionelle se composent dans la majorité des cas de différentes formes de tourbes, d’humus et de perlite (élément permettant d’oxygéner le mélange et de garantir un bon drainage). Un terreau dit “light” contenant peu d’éléments nutritifs est à privilégier lors du premier empotage ou durant tout le cycle de croissance et de floraison, par volonté d’engraisser à sa convenance ou si une culture en terre veut être menée avec des engrais biominéraux par exemple. Ansi, une terre plus riche, envisageable dès le premier rempotage, pousse logiquement à espacer les apports nutritifs. De manière générale, sur une culture en terre, deux à trois rempotages sont à prévoir. Lors du passage en floraison ou en fructification, il est conseillé de passer dans un pot deux à trois fois plus volumineux que celui de croissance. Un principe simple à retenir : plus le volume de terre apporté est important, plus la masse racinaire est grande et plus les plantes sont productives ! facilement hydrosolubles et peuvent rester dans une solution (remuée régulièrement) une dizaine de jours. Cependant, certains fabriquants d’engrais (comme GHE) ont développé la bioponie, une gamme organique certifiée d’engrais (normes OMRI) utilisable et opérationnelle dans le cadre d’une culture hydroponique.

La bille d’argilebille-argile

Support inerte le plus employé dans les systèmes hydroponiques domestiques, la bille d’argile expansée constitue le milieu de culture le plus simple et le plus pratique (réutilisable d’une récolte à l’autre) pour les cultivateurs débutants comme pour les confirmés. Elle a une grande capacité de drainage de l’eau, ce qui offre aux racines une grande oxygénation. Elles permettent d’utiliser l’irrigation par “flux et reflux” en continu ou par alternance, sans risque de saturation des plantes en eau et engrais. L’irrigation par marées (15/15 minutes par exemple) est aussi très efficace pour maximiser l’oxygénation aux racines et les forcer à se développer pour aller puiser l’eau.

La laine de rochelaine-roche

Ce milieu de culture est aussi très répandu, surtout chez les professionnels horticoles ; la majorité des cultures de tomates issues de l’industrie agro-alimentaire s’effectue sur ce substrat. Elle est reconnue pour sa capacité à retenir l’eau et les éléments nutritifs, son irrigation demande donc une grande attention du cultivateur dans la mesure ou elle doit être programmée et espacée de manière homogène sur le temps d’éclairage des plantes, afin de répondre à leurs besoins. Dans la pratique, le cultivateur averti prendra en compte le volume de laine de roche employé, de moisissure de celles-ci (développement de champignons pathogènes). La laine de roche, avant d’accueillir des plantes doit être neutralisée en la laissant tremper 24h dans une solution entre 5 et 5,5 de pH, car elle est naturellement basique. Attention : la laine de roche contient des particules irritantes pour les voies respiratoires (humidifier avant toute manipulation).

La fibre de cocococo

Très bon marché et très aérée, la fibre de coco est un substrat écologique et renouvelable, obtenu à partir d’écorces de noix de coco. Elle contient des propriétés antifongiques et anctibactériennes remarquables. Elle est biodégradable et présente une bonne solution alternative à la laine de roche, dont l’utilisation est similaire. La fibre de coco peut être mélangée à de la perlite ou de la bille d’argile à hauteur de 30%, afin de maximiser sa capacité de drainage. Résistante à la putréfaction, elle nécessite néanmoins une attention particulière au niveau de l’irrigation automatisée : une sécheresse avérée entrainerait une acidité malencontreuse du milieu et un développement de carences chez les plantes. De plus, par son milieu d’origine et à moins qu’elle soit déjà “prête à l’emploi” (certaines marques la proposent déjà traitée), la fibre de coco doit être tamponnée grâce à l’utilisation d’un “buffering agent” qui va venir dissoudre tous les sels qu’elle contient et la préparer efficacement à recevoir les plantes.

HYDROPONIE: SUBSTRATS INERTES

Billes d’argile

Les billes d’argile Gold Label ont été conçues avec l’argile la plus pure. Pour la santé de vos plantes et de l’environnement, elles sont cuites dans un four ouvert, fonctionnant aux carburants propres. Les billes de 8-16 millimètres de diamètre fournis- sent une excellente structure pour les racines des végétaux et la rétention de bactéries bénéfiques ! Utilisation : trempez-les avant de les utiliser. S’il est trop haut, diminuez le pH.
billes

Perlite

Support de culture hydroponique et composant essentiel à tout bon mélange de terre utilisée dans l’horticulture professionnelle. La perlite est une roche volcanique expansée, indispensable à toute terre et fibres de coco (à hauteur de 30%). Elle permet l’oxygénation optimale du système raci- naire. Néanmoins, elle nécessite quelques pré- cautions d’emploi à l’état sec. Le port de masque est recommandé car elle est irritante pour les voies respiratoires. Humide, elle reste inoffensive.
perlite

Sphaigne du chili

Substrat végétal non fermenté, non enrichi et de pH 4. Matière organique : 70% du produit brut, matière sèche 70%. D’origine chilienne, la sphaigne constitue l’élément essentiel à la constitution de tout substrat car elle possède de grandes facultés anti-bactériennes. Elle a une grande capacité de rétention d’eau (20 fois son poids, très pratique lors des départs en vacances !), et a aussi le pouvoir de se regénérer, donc se développer. Elle se révèle très bénéfique dans le cadre d’une culture d’orchidées, des rempotages, de la germination, du bouturage...
sphaigne

l'air de votre culture

climat

Sur terre, toute masse végétale bénéficie avec abondance d’un air riche en CO² (dioxyde de carbone ou gaz carbonique) et en oxygène (O²). Sans cela, toute vie est impossible ! Par le biais des stomates recouvrant leurs feuilles (similaires à des pores humains), une plante rejette de l’oxygène (mais en consomme aussi, mais moins !!!) et assimile du CO² (mais en rejette aussi, mais moins !).
De cet état de fait, en intérieur, le fait de reproduire les conditions climatiques au plus juste de l’extérieur en intérieur garantit des récoltes abondantes et rapides.Les plantes produisent leur propre matière organique (sucre, cellulose, énergie...) à partir d’eau (sels minéraux) et de CO², assimilé par les feuilles grâce à l’énergie solaire ; c’est le mécanisme de photosynthèse. Privée de ce gaz, la plante meurt. Par le biais des stomates recouvrant leurs feuilles, les plantes libèrent plus d’oxygène qu’elles n’en consomment et consomment bien plus de CO² qu’elles n’en dégagent. En intérieur, aucun des éléments naturels qui génèrent du CO² ne sont présents, hormis la plante. C’est l’horticulteur qui doit se charger de lui en apporter.

Extraction

Un extracteur et un intracteur d’air sont indispensables dans une chambre de culture, en fonctionnant par appel d’air. L’extracteur, placé en hauteur, renouvelle le CO² et éjecte l’air appauvri de la chambre de culture tout en régulant la température. L’intracteur, lui, facilite le travail de l’extracteur en optimisant le renouvellement d’air ; il se place en bas de la pièce, à l’opposé de l’extracteur et à une vitesse inférieure. La puissance de ces deux turbines doit être proportionnelle à la chaleur dégagée par les sources lumineuses employées, en fonction de l’espace de culture.

Ventilation

En plus du renouvellement d’air, la ventilation est un paramètre essentiel au bon fonctionnement d’un espace de culture. Les mouvements d’air facilitent les échanges 0²/CO² des stomates (= gain de vivacité) et élargissent la structure végétale (= gain de production). Ils sont assurés par des ventilateurs ou des brasseurs, à diriger directement sur les plantes de manière homogène et progressive.

Température

La température requise se trouve entre 20°C et 25°C, idéale à 23°C. Grâce à l’extraction/intraction et à la ventilation, la température de la chambre de culture est contrôlée dans une certaine mesure ; en effet, entretenir une bonne température est difficile en été quand la chaleur ambiante s’ajoute à celle des lampes. Deux solutions : utiliser un climatiseur ou déclencher la phase d’éclairage à la tombée de la nuit. Il est important que les variations de température n’éxcèdent pas de plus de 10°C entre le jour et la nuit pour pallier à tout stress que pourraient subir les plantes. Il est conseillé de connecter un thermostat à l’extracteur et à l’intracteur afin de gérer automatiquement les écarts de température au sein de la chambre de culture.
De plus, il est important que les variations de température n’excèdent pas de 10°C entre les phases de jour et de nuit pour pallier à tout stress inutile que pourraient subir les plantes. Pour éviter ces fluctuations perturbantes, il est conseillé de connecter à l’extracteur et à l’introducteur un thermostat, appareil permettant une gestion automatisée de la température au sein de l’espace de culture.

Humidité

En plus du contrôle sur la température, l’utilisation d’extracteurs/ intracteurs et de ventilateurs permet une maîtrise de l’humidité (ou hygrométrie). Exprimée en pourcentage (%), la quantité d’eau disponible dans l’air se mesure avec un hygromètre et se contrôle par un hygrostat (s’accouplant à l’extraction/ventilation ou humidification). Dans la majeure partie des cas, une chambre de culture abritant des plantes en phase végétative (croissance) nécessite la mise en place d’un humidificateur (à vapeur froide et déjà équipé d’un hygrostat de préférence) ou d’un brumisateur à ultrasons pour entretenir les 50 à 70% d’hygrométrie nécessaires. Ces mesures garantissent des échanges gazeux optimaux au niveau des stomates. A contrario, il suffit de 45 à 50% d’humidité relative pour la floraison, afin d’éviter d’éventuelles moisissures.

Un thermo-hygromètre mesure la température et l’humidité, pouvant afficher les minima/maxima de ces valeurs. Cet outil très pratique est à placer au centre de l’espace de culture et à hauteur du sommet des plantes afin d’enregistrer les bonnes données.
Ces deux mesures, la température et l’humidité, sont réunies sur un appareil pouvant afficher les minimums-maximums de ces deux valeurs, le thermo-hygromètre. Cet outil très pratique est à placer au centre de l’espace de culture et à hauteurs des sommets des plantes pour enregistrer les véritables mesures.

Odeurs

La gestion des odeurs est aussi un facteur à prendre en compte afin de ne pas déranger le voisinage. Pour cela, plusieurs produits disponibles sur le marché s’avèrent efficaces jusqu’à 100% : le filtre à charbon, l’ionisateur (appareil libérant des ions négatifs qui assainissent l’air) ou le générateur d’ozone (nécessitant la mise en place d’une chambre annexe pour placer le générateur). Le filtre à charbon, le ionisateur (appareil libérant des ions négatifs éliminant alors les odeurs et assainissant l’air) ou le générateur d’ozone (nécessitant la mise en place d’une chambre annexe pour placer le générateur). Etant le plus vendu et le meilleur rapport qualité/prix, le filtre à charbon se présente comme un gros cylindre rempli de charbon actif piégeant les odeurs. Très simple à installer, il se place en haut, à l’intérieur de l’espace de culture et se connecte à l’entrée du circuit d’extraction dans la mesure où la chaleur et les odeurs montent. De plus, placer un filtre à charbon, à l’extérieur, à l’entrée du circuit d’introduction (les filtres souples de type Odorsok sont à recommander pour cet usage) garantit aussi une absence d’intrusions de nuisibles, de poussières et/ ou d’odeurs désagréables sur les fruits ou fleurs qui pourraient provenir de l’environnement proche de la pièce de culture.
Afin de dynamiser la croissance des plantes et de maximiser leur production, certains cultivateurs exigeants ont recours à l’injection de CO².

Injection de CO²

Afin de dynamiser la croissance des plantes et de maximiser leur production, certains cultivateurs exigeants ont recours à l’injection de CO². Cette technique consiste à libérer du gaz carbonique au sein de la chambre de culture qui doit être hermétique (installation de clapets anti-retour aux entrées/ sorties d’air) pour atteindre une valeur de 1500 ppm.
Cet apport peut s’effectuer efficacement sous deux formes : la fonte de glace carbonique (placée dans des récipients) ou la libération contrôlée de bombonnes de CO² (reliées à une électrovanne et un contrôleur de CO² informé par une sonde). Afin de prévenir tout empoisonnement au dioxyde de carbonne, la mise en place d’une alarme de détection de CO² est fortement recommandée.

LA SÉLECTION DES ÉQUIPEMENTS DE VENTILATION

La ventilation de votre chambre de culture comporte 2 facteurs importants : le retrait de l’air chaud (appauvri en CO²) et l’entrée d’un air frais nouveau. L’air chaud est évacué en utilisant un extracteur d’air de la série VK. L’air frais lui, peut être soit apporté par une aération passive (type fenêtre ouverte) ou grâce à l’installation d’un intracteur d’air de la série TT, qui peut aussi être utilisé comme extracteur. En connaissant la taille de la pièce et le nombre de lampes qui seront utilisées, vous pouvez travailler sur la ventilation requise en m3 par heure (m3/h)

Comment calculer la taille et le débit d’extraction du ventilateur :
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NOTE : Quand nous parlons du volume de culture, nous incluons le volume occupé par les lampes et les plantes.
Pour calculer le volume, multiplier la longueur x la largeur x la hauteur.
Dans notre exemple avec 2 lampes de 600W, cela donne 1,20mx2,40mx2x50m qui donne un volume de culture de 7,20m3. Lorsque vous connaissez votre volume, vous devez le multiplier par le volume d’air à renouveler par heure.

NOTE : Pour la majorité des jardins intérieurs sans air conditionné ou sans ajout de CO², la règle de « pouce » est 1 par minute. Dans ce cas, il faut multiplier le volume de culture par 60 pour calculer le volume d’air à renouveler par heure.

Enfin, quand un filtre à charbon est rattaché au ventilateur, il faut s’attendre à une baisse d’efficacité de 25%. Cette donnée est variable et dépend de la fabrique & âge du filtre, de la longueur et la puissance de circulation des gaines utilisées entre le ventilateur et le filtre et d’autres facteurs. Pour évaluer cette baisse d’efficacité de 25, il suffit de multiplier par 1,25.

Tout d’abord il faut calculer la taille de ventilateur nécessaire. Il y a plusieurs façons de déterminer la puissance d’extraction voulue en fonction du volume de la pièce. A savoir qu’il y en a de plus appropriés que d’autres et d’autres plus compliqués. La méthode suivante est très connue et a été approuvée par de nombreux cultivateurs :

NOTE : Utiliser un filtre abaisse l’efficacité du ventilateur de 25%.
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Si nous rapportons l’équation à notre exemple de chambre de culture cela donne ceci :
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Le résultat final est la taille minimale d’extraction nécessaire. Par exemple : TT 150 diam 150mm débit 552m3/h.
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Résultat: Ventilateur d’extraction: Winflex VK 200 Tuyau diamètre:Ø200mm Débit d’air: 540m3 / h

Si la chambre de culture est dans un endroit très bien isolé comme un sous sol, alors utiliser ce chiffre devrait être bien. Par contre, si la chambre de culture est située dans un endroit très exposé à la chaleur et lumière naturelle du soleil, comme une chambre à l’étage ou un grenier, alors la taille de l’extracteur néces- saire devrait être augmentée d’environ 25% (Fig.6) Fig6.

Chambre de culture située dans une chambre ou un grenier : Fréquemment, il faudra choisir un extracteur le plus approchant parmi le choix que propose la gamme WINFLEX VK. Dans notre cas, le plus proche et largement disponible est un extracteur de taille 200mm 780m3/h type VKU 200.
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• Comment calculer la taille et la capacité d’air de l’intracteur d’air : Comme mentionné ci-dessus, un approvisionnement continu d’air frais (extéri- eur à la zone de production) doit être assuré dans la serre. Ceci peut être réalisé de 2 façons:

Première façon: Faire une ventilation passive grâce à laquelle l’air frais peut être établi. (par la fenêtre ouverte) (fig. 7).
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Pendant les mois froids de l’hiver, il est fortement déconseillé de pomper l’air direct de l’extérieur mais plutôt de prendre l’air d’une pièce fraiche de la maison (la chambre ou le salon).

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Pendant les mois d’été il est préférable d’aspirer l’air extérieur via un rafraichis- seur (ou l’air d’un climatiseur) plutôt que l’air de la maison qui risque d’être trop chaud.
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Remarque ! En règle générale, l’intraction passive devra être 2 à 3 fois plus grande que la sortie d’extraction.

Cela signifie que si l’extracteur fait 150 mm de diamètre, la chambre de culture aura besoin d’une intraction de 2 ou 3 x 150 mm ou des grilles de ventilation rectangulaires avec une surface égale. Lors de l’installation de l’intraction pas- sive, le ventilateur d’extraction doit toujours être placé à l’extrémité opposée de la salle de culture.

Deuxième façon: Faire une installation de ventilateurs en ligne actifs qui poussent l’air frais dans la serre. Cette installation est plus efficace qu’une aération passive (fig. 8).
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Fig. 10. Source d’air frais en été. Chaque fois que vous tirerez de l’air directement de l’extérieur, il est conseillé d’utiliser un boitier filtre Winflex FB série (avec élément filtrant plat) ou les Winflex FBV série (avec V-élément filtrant, augmentant la filtration de la zone) afin d’éviter toute intrusion des nuisibles et autres insectes.

Pour éviter un retour d’air utilisé, Winflex a prévu une série de clapets anti- refoulements qui s’ouvrent lorsque la ventilation s’allume et se ferment dès qu’elle s’éteint. Ce système s’installe en ligne avec les séries de gaines flexibles Winflex (fig. 11)
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Remarque : Lorsque vous installez un extracteur d’aspiration, il est impératif de s’assurer que celui-ci fournit l’air néces- saire à la surface.

Remarque : A l’installation de l’intraction, assurez-vous que l’extracteur d’air est installé à l’opposé de la chambre de culture.

Il est préférable de diviser l’air avec un T ou Y de dérivation afin que l’air refroidit soit distribué uniformément. Il faut également tenir compte du fait que la gamme TT WINFLEX est plus efficace pour pousser (intraction) que pour tirer l’air(extraction) à travers gaine ou un filtre à charbon (Fig. 12)
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Si vous introduisez plus d’air que le ventilateur d’extraction peut enlever, l’air commence à s’accumuler et provoque une «pression positive» évacuant l’air non traité hors de la salle de culture. Ainsi, sélectionnez un ventilateur d’aspiration avec une capacité maximale d’air et d’écoulement qui est 10-20% plus bas que la sortie réelle du ventilateur d’extraction afin de créer une “pression négative”.

Pour trouver le diamètre d’intracteur, vous devrez prendre la puissance de l’extracteur et appliquer une réduction estimée pour le filtre à charbon - 25%. Si notre objectif pour l’intracteur est un débit de 15% de moins que l’extracteur, nous devons multiplier la sortie réduite par 0,85. Ci-dessous un modèle permettant de jauger le ventilateur d’entrée de la salle par exemple avec 2 lampes de 600 W. Ci-dessous un schéma montrant comment « mesurer » l’intraction nécessaire pour une pièce équipée de 2 lampes 600W :
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3. T de dérivation

Pour ce débit d’intraction, le produit le plus proche en débit et largement disponible est un de taille 150mm type TT150 ou VK150.

Cela signifie que lors du positionnement de votre intraction d’air, il est pré- férable de le placer près de la source d’air frais et le pousser vers la chambre de culture. Pour rendre l’air de la serre filtre efficacement, assurez-vous que le conduit d’air flexible est lisse et droit.

bien absorbées avant d’être évacuées. Par conséquent, un extracteur de 750 m3 de capacité aura besoin d’un filtre à charbon de 750 m3. Ne pas essayer d’utiliser un filtre de plus faible capacité, il ne fonctionnera pas!

Des conseils utiles pour améliorer la ventilation dans votre salle de culture

1. Positionnez votre intracteur d’air vers le bas, diagonalement opposé à l’extraction. N’oubliez pas, vous devez monter votre ventilateur (fig. 13). Ceci permettra à un nouveau courant d’air frais de circuler au sein de votre chambre de culture, tout en supprimant l’air chaud et humide dans le même temps. Lors du montage de votre ventilateur d’extraction, utiliser les supports appropriés pour éviter les vibrations (Winflex TT et Winflex VK fans de la série sont livrés avec les supports de montage). Vous pouvez également utiliser le ventilateur Winflex.

Fig. 13. L’extraction doit être installée diagonalement et opposé à l’intraction d’air pour une meilleure circulation d’air et d’évacuation d’air chaud et humide. d’intraction TT
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Fig. 14. Le filtre à charbon absorbe toute sorte de mauvaises odeurs cau- sées par les plantes dans certains types de cultures. Filtré et évacué donc plus d’odeur.
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2. Certains types de cultures peuvent causer des mauvaises odeurs. Un fil- tre à charbon professionnel couplé à l’extracteur d’air vous aidera à éliminer 90-95% des odeurs. Cependant, il est important de fixer correctement votre filtre à charbon à l’extracteur d’air(Fig.14); lI est important que les odeurs soient

Fig. 15. L’utilisation de silencieux (Winflex SR, SRF ou SRP) et les conduits acoustiques (Winflex) réduit considérablement le bruit causé par les circulations d’air dans le système de ventilation.
Fig. 13. L’extraction doit être installée diagonalement et opposé à l’intraction d’air pour une meilleure circulation d’air et d’évacuation d’air chaud et humide. d’intraction TT

3. Si le bruit est une préoccupation majeure, pensez à utiliser de la gaine insonorisé. Ceci peut éliminer jusqu’à environ un tiers du bruit généré par la turbulence de l’air. Il est nécessaire d’utiliser au moins un mètre sur les deux extrémités de l’extracteur afin d’obtenir tous les avantages. Utiliser des silen- cieux de bruit, soit rigides (Winflex série SR) soit flexibles (Winflex SRF SRP série) est aussi un bon moyen pour réduire le bruit (Fig.15). Ils peuvent permettre d’exécuter un système de ventilation dans un espace domestique. Encore une fois, pour un meilleur résultat, fixer un silencieux sur chaque extrémité de votre ventilateur. Cela aidera à réduire le niveau sonore jusqu’à un tiers.

Fig. 16. Utilisez ventilateur apport Winflex TT ... U et le ventilateur aspirant Winflex VK ... U avec la vitesse et module de contrôle de température pour obtenir des meilleures conditions de température et qualité d’air.

Fig. 13. L’extraction doit être installée diagonalement et opposé à l’intraction d’air pour une meilleure circulation d’air et d’évacuation d’air chaud et humide. d’intraction TT
Fig. 17. Les équipements générant de la chaleur doivent être stockés à l’extérieur de la chambre de cultures . 
4. Pour obtenir un contrôle précis dans le climat chaud et froid, il est inté- ressant d’utiliser les extracteurs, intracteurs avec contrôle de vitesse automatique et détecteur de température du conduit d’extraction (Winflex TT ... série U et Winflex VK ... série U) ou avec la télécommande 4 Capteurs de température 2m de longueur (Winflex TT ...) Ces ventilateurs fonction- nent à une vitesse réduite en permanence, (Fig.16). Les changements d’air réguliers sont essentiels pour une bonne croissance. Un contrôle de vitesses combinées intégrées et un thermostat vous permettra de réguler le nombre de changements d’air par heure. Il va également compenser les températures chaude et froide en augmentant ou en diminuant le débit d’air quand il est déclenché par le capteur de température.

5. Pour assurer la sécurité électrique et éviter le transfert de chaleur inutile, tout équipement qui génère de la chaleur doit être stocké à l’extérieur de la chambre de culture, sur une étagère ou sur toute surface non inflammable (Fig.17-18).
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Fig. 18. Réservoir d’éléments nutritifs, tous les nutriments liquides, engrais et additifs devraient aussi être en dehors de votre salle de culture.

EXTRACTEURS ET INTRACTEURS D’AIR



L’extracteur d’air évacue l’air chaud et appauvri en oxygène des chambres de culture. Il est incontournable en culture d’intérieur car il évite l’ étouffement des plantes et l’attaque de parasites et moisissures raffolant d’air stagnant et humide. Inversez le sens et vous obtiendrez un intracteur d’air.